Derrière l'impression de nous
est notre visage réel.

Le monde des impressions, le monde du langage créent  un ''moi'' qui n'est pas notre essence réelle.

Le ''moi'' que nous avons cru être nous, et avec lequel nous pensons vivre, est toujours un ''moi'' qui est temporel, à qui on donne des qualificatifs, des valeurs, etc. C'est toujours un ''moi'' relatif à quelque chose, associé à quelque chose.

Ce ''moi'' résulte d'une identification avec une image construite à partir de toutes les mémoires d'expériences perçues et interprétées.

Et dans ce monde où tout est réfléchi, y compris notre identité,
tout ce qui est perçu tombe immédiatement dans un cadre où:

''je'' est séparé de ce qui est perçu.

La perception réelle est écrasée par une apparence de séparation qui s'injecte prèsque immédiatement. Et donc, la perception résultante est une image teintée. C'est dans ce monde que nous nous pensons vivre. C'est le monde d'impressions qui nous donne l'impression d'une vie.

...le monde, où nous avons l'impression d'exister, 
sans être conscient que le ''moi'' auquel on s'est identifié n'est pas notre ''moi'' réel.

À l'époque actuelle,

certaines personnes commencent à ressentir qu'il manque quelque chose à ce ''moi'' qu'on essaie toujours de défendre. Et nous pouvons constater l'ampleur grandissante de la vague de recherche pour retrouver notre ''soi'' authentique.

La quête devra se terminer par la fin d'une quête.
Mais la quête dans le monde d'impressions n'aboutit pas.

Pour sortir du monde d'impressions,
nous devons savoir que:

le ''moi'' qui cherche n'est pas le ''moi'' réel

Ceci est un saut en hauteur.

Ceci n'a pas à être étudié, refléchi, analysé intellectuellement, et tant qu'on se casse la tête à raisonner ceci, nous poursuivons la quête d'impressions,
car ce sera le ''moi'' en impression qui se donnera une mission d'essayer de se trouver.

Le ''moi'' réel n'est pas en recherche puisqu'il se sait,
il sait être.

Le ''moi'' réel n'a pas à se compliquer la vie, à essayer de comprendre,
il est, simplement.

Il n'a pas à essayer de se parfaire, d'atteindre quoi que ce soit.
Il est.

Donc, tant que nous nous lançons dans un cheminement,
espérant aboutir un jour,
nous nous gardons à distance de nous-même.*

Nous mettons un temps entre nous et nous-même.

Nous nous empêchons d'être. Maintenant.

Aux yeux de notre ''moi'' réel,
aux yeux de l'esprit que nous sommes,
nous n'avons jamais été séparé de nous-même.
Ce ne fut ainsi qu'en impression seulement, et que pour un instant. 

*****

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